Dans un billet de blog daté du 8 octobre dernier, la firme de Mountain View a annoncé qu’elle allait fermer son réseau social Google+ après qu’une faille de sécurité ait été découverte. Cette dernière a (...)
Quelles sont les causes de l'augmentation du trafic mondial, les prévisions ? comment devront suivent les infrastructures ?
Article publié le 07/09/2015 par Gaël dans la catégorie Actualité web et technologies. Cet article a été modifé le 12/11/2017.
Selon une étude récente, le trafic web, au niveau mondial, devrait grandement augmenter d’ici à 2019. La raison : la multiplication des appareils connectés ainsi que la consommation toujours plus importante des vidéos. Les principaux organismes vont devoir s’adapter pour suivre la tendance.
Selon une étude publiée par CISCO, l’entreprise spécialisée dans le matériel réseau, le trafic IP (pour « Internet Protocol ») va tripler d’ici l’année 2019, dans moins de quatre ans donc. Cela représentera près de 2000 milliards de gigaoctets (soit 2 zettaoctects). Le plus impressionnant c’est que, selon l’étude, en 2019, le trafic d’Internet équivaudra peu ou prou à celui généré au cours des vingt années écoulées, soit depuis la création de l’Internet.
Comment expliquer cette hausse ?
La raison la plus évidente est la croissance d’appareils et de personnes connectés. En chiffres, l’on parle d’une hausse de 51 % de la population si l’on estime que le nombre arrivera à 3,9 milliards de connectés contre 2,8 milliards en 2014. Selon CISCO, en 2019, nous auront, en moyenne, 3,2 terminaux connectés, ce qui donnera un total de 24 milliards d’appareils. Cela ne concerne évidemment plus que les ordinateurs. Tout tend à être de plus en plus connecté : les télévisions, les montres, les smartphones, les installations domotiques, etc.
De plus, le débit de connexion va également s’accélérer (et heureusement). On parle ainsi d’une hausse incroyable permettant d’atteindre plus de 40 Mégabits par seconde dans quelques années. Au niveau de la division du trafic, d’ici à 2019, on parle d’une majorité issue de supports mobiles, à hauteur de 67 %, avec un terminal sur deux connecté au Wi-Fi et 14 % seulement pour les réseaux cellulaires. Selon l’étude, même en 2019, les objets connectés seront minoritaires (pas plus de 3 %). L’étude se termine par l’annonce de la grande hausse de la vidéo. En 2019, la vidéo représentera plus de 80 % du trafic, cela s’expliquant par les succès récents, et grandissant, de la (S)VOD – l’exemple type est celui de Netflix, bien sûr.
L’infrastructure devra suivre
Si du côté du particulier, l’évolution se fera progressive, et presque sans rien faire, c’est du côté des opérateurs que le travail s’annonce d’ores et déjà colossal. Selon l’étude, dirigée par Eric Greffier, il faudra que les réseaux soient nettement plus puissants qu’aujourd’hui et cela représente « de nouvelles exigences ». La chose envisagée est ce que l’on appelle la virtualisation des réseaux qui représente déjà beaucoup de travail. En quelques mots, il s’agit d’un processus qui va permettre de combiner des ressources matérielles et logicielles sur des serveurs.
Aucun commentaire enregistré dans la base de données.